CHampionne beach volley QUébec

Mes confidences (très sincères!)

On a gagné.

Championne provinciale de beach volley. Wow. Rien que d’écrire ces mots, ça me fait encore bizarre.

Quand le dernier point est tombé, il y a eu cette explosion de joie, ce moment suspendu où tout s’arrête. Après 2 longues journées sous le soleil, à batailler sur tous les points, on l’a fait.

Je me suis écroulée, j’ai sauté dans les bras de ma partenaire, j’ai crié, j’ai senti cette vague de bonheur pur me traverser. Les applaudissements, les accolades avec toute ma famille… c’était un moment inoubliable.

Mais une fois la poussière retombée, une fois la médaille autour du cou et la soirée de célébration passée… il y a eu autre chose. Une vague d’émotions inattendue!

La montagne russe des émotions

D’abord, la joie.

La vraie. Celle qui me fait sourire sans raison, qui me fait revivre chaque point marquant, chaque échange, chaque moment où j’ai senti que rien ne pouvait nous arrêter.

Puis, le doute.

Pourquoi moi? J’ai fait tellement d’erreurs… Je ne m’entraîne pas autant que je voudrais… Et si c’était juste un coup de chance? Et si je ne réussissais jamais à reproduire cette performance?

Cette victoire, aussi éclatante soit-elle, m’a plongée dans un paradoxe : la fierté et la culpabilité de l’avoir remportée. Comme si, en réussissant, j’avais volé quelque chose.

Ensuite, le vide.

Pendant des mois, l’objectif était clair : s’entraîner, progresser et ”performer”.
Et maintenant que c’est fait… qu’est-ce que je fais? Et si je n’arrive pas à répéter cet exploit ? C’est quoi la suite?

Les doutes ne disparaissent pas

Je crois qu’au fond de moi, je pensais qu’une victoire comme celle-là me donnerait une validation ultime. Que ça effacerait toutes mes insécurités. Que j’allais enfin me sentir pleinement légitime.

La vérité? Les doutes étaient toujours là. Peut-être même plus forts qu’avant.

Mais au lieu de les voir comme un signal d’alarme, j’ai appris à les questionner. Est-ce que ce sont des doutes fondés, qui pointent une faiblesse à travailler? Ou est-ce juste ce bon vieux syndrome de l’imposteur qui vient me chuchoter des bêtises?

La vraie question, c’est : qu’est-ce que je vais faire avec ces doutes? Les laisser me paralyser ou les utiliser comme moteur?

La victoire est éphémère, mais les souvenirs restent

Ce que je retiens aujourd’hui, ce n’est pas la coupe, ni même la finale en elle-même. C’est tout ce qu’il y a eu autour.

  • Les entraînements à 6h30 du matin sous la pluie, où on riait en se disant qu’on était vraiment motivées pour s’imposer ça.
  • Les discussions post-pratique, où on refaisait le monde en parlant de stratégies et de notre progression.
  • Les défis surmontés ensemble, les moments de doute qu’on a traversés, les ajustements qu’on a faits pour mieux se comprendre sur le terrain.
  • La confiance développée, pas seulement en notre jeu, mais en moi, en ma capacité à gérer la pression, à me relever après une erreur ou à rester optimiste au-delà des résultats.
  • Les gens autour de moi, qui étaient aussi contents et fiers que moi, qui m’ont supporté, écouté et encouragé dans tous les moments (en passant par ma partenaire, ma famille, mes amies et même mes adversaires!)

C’est ça qui remplit ma tête de joie quand j’y repense.

Et maintenant?

Maintenant, je continue! Pas pour défendre un titre, pas pour prouver quoi que ce soit. Mais parce que j’aime ça. Parce que le beach volley, c’est bien plus qu’un trophée.

C’est un apprentissage constant. C’est un équilibre fragile entre maîtrise et lâcher-prise. C’est des moments de pur bonheur et des leçons de vie déguisées en matchs.

Alors oui, on a gagné. Mais ce n’est pas la fin du chemin. C’est juste une belle étape de plus dans cette aventure.

Et je suis prête pour la suite!

À tous ceux et celles qui doutent après une défaite, une victoire, après un accomplissement… Posez-vous la question : qu’est-ce qui reste vraiment? Et qu’est-ce qui vous fait vibrer au-delà du résultat? Parce que c’est ça, au fond, qui compte.

Coach Mel 💜

Revois le dernier point de la finale!

 

Coach Mel -Sandbox volleyball

Entrainements volleyball de plage à Montréal

Anxiété de performance en sport, image

Quand l’anxiété de performance débarque sur le sable

Tu as peut-être déjà vu ta fille avant un match, les épaules tendues, la respiration un peu rapide, son regard fuyant avant un service décisif. Ou après un match, le visage un peu triste parce qu’elle a eu l’impression de ne pas donner son meilleur. L’anxiété de performance en sport… ce petit hamster qui tourne en boucle dans sa tête, amplifiant chaque erreur, chaque regard extérieur, chaque attente qu’elle croit devoir combler. En tant qu’athlète et coach, crois-moi, je comprends bien ce qui se passe. Ça peut être dur à gérer, mais ça ne doit pas être une montagne insurmontable.

Serge Marquis, dans Pensouillard le hamster, en parle très bien : notre esprit peut vite se laisser emporter par des pensées qui nous disent que notre valeur dépend uniquement de notre performance. Mais bonne nouvelle : si ce mental peut nous piéger, il peut aussi devenir une alliée super puissante, surtout en beach volley!

D’où vient l’anxiété de performance en sport?

L’anxiété de performance en sport est souvent une réaction de notre cerveau qui, à la base, est conçu pour nous protéger des dangers. L’anxiété nous aide à rester alerte, mais il n’arrive pas toujours à distinguer un danger réel d’une situation stressante, comme un match de volleyball. Du coup, même une simple erreur sur le terrain peut sembler un drame, déclenchant un flot de réactions physiques : cœur qui bat vite, muscles tendus, pensées qui tournent en boucle.

Pourquoi cela arrive-t-il en sport?

Quand le cerveau détecte une « menace », même si ce n’est qu’un service raté, il nous envoie des signaux de stress. L’anxiété, ça peut aussi devenir paralysant, quand on ne pense pas avoir la capacité à résoudre la situation ou à la réguler adéquatement.

Pourquoi le beach volley peut être particulièrement stressant?

Le beach volley, c’est un sport où on est deux sur le terrain. Pas de coéquipier pour couvrir nos erreurs, pas de banc pour se cacher. Cette grande responsabilité peut ajouter un stress supplémentaire, en particulier lors des premières compétitions.

Quelques déclencheurs courants

  • La peur de rater un service : Cette petite peur de donner un point à l’adversaire.
  • Le regard des autres : Le stress de ce que les parents, les amis ou le coach peuvent penser.
  • Les erreurs en série : La sensation qu’une erreur en entraîne une autre, comme si tout s’effondrait.
  • L’importance du match : Un premier tournoi, ou un match crucial.
  • Le perfectionnisme : Le désir de toujours faire « parfait ».

Quand l’anxiété de performance en sport dépasse le terrain

Ce n’est pas rare : l’anxiété de performance en sport peut s’inviter dans d’autres aspects de la vie de ta fille. Après un match difficile, elle peut ressasser les erreurs pendant des heures. Et ce stress peut aussi affecter sa vie à l’école, avec des angoisses avant les examens, ou même dans ses relations sociales.

Comment l’anxiété de performance peut se manifester ailleurs

  • À l’école : Panique avant un exposé ou un examen.
  • Dans ses loisirs : Crainte de ne pas réussir à la première tentative.
  • Dans ses relations sociales : Soucis de ce que les autres peuvent penser d’elle.
  • À la maison : Se remettre en question de manière excessive.

Transformer l’anxiété de performance en sport en force

L’anxiété de performance en sport ne doit pas être un frein. Au contraire, elle peut devenir une véritable source de motivation si on sait comment la gérer. Voici quelques clés pour aider ta fille à en faire une alliée plutôt qu’un obstacle.

1. Reprogrammer le hamster

Le hamster, ce petit animal dans la tête de Serge Marquis, adore tourner en boucle et imaginer le pire scénario possible. Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux lui couper l’herbe sous le pied en ramenant ta fille à l’instant présent.

Exemple concret : Avant un service, au lieu de penser « Si je rate, on perd », elle peut se concentrer sur la seule chose qu’elle peut contrôler : « Je respire, je frappe la balle comme à l’entraînement. »

2. Valoriser l’audace plutôt que l’absence d’erreur

Les erreurs font partie du jeu, et chaque erreur est une occasion d’apprendre. Si ta fille joue avec la peur de mal faire, elle va hésiter et jouer trop petit. L’idée, c’est de valoriser ses prises de risques et ses efforts pour progresser, peu importe le résultat.

Exemple concret : Après un match difficile, plutôt que de dire « Dommage pour tes erreurs », essaie de dire « J’ai adoré te voir tenter ce service sauté, c’était audacieux! ».

3. Créer des routines rassurantes

Les routines sont de véritables ancrages émotionnels. Avant un match, une petite routine simple comme respirer profondément ou tapoter dans les mains de sa partenaire peut vraiment aider à calmer les nerfs et à se recentrer.

Exemple concret : Avant chaque service, tu peux encourager ta fille à faire rebondir trois fois la balle, prendre une grande respiration, et visualiser le succès de son geste.

4. Mettre l’accent sur le plaisir

L’anxiété de performance en sport prend souvent trop de place quand on met toute l’importance sur les résultats. Mais le plus important, c’est de se rappeler que le sport doit avant tout être amusant!

Exemple concret : Après un match, plutôt que de demander « Est-ce que vous avez gagné? », tu pourrais lui demander « As-tu aimé jouer? Qu’est-ce qui t’a plu dans ton jeu aujourd’hui? ».

5. Comprendre la motivation de ta fille

La motivation derrière son désir de jouer au volleyball est essentielle. Est-ce que ta fille joue pour le plaisir de se dépasser et de s’améliorer (motivation intrinsèque), ou bien est-ce qu’elle cherche à satisfaire les attentes des autres (motivation extrinsèque)?

Une motivation intrinsèque est souvent plus solide et moins sujette à l’anxiété. Il est donc important de l’aider à se reconnecter à ce qui la motive réellement, afin de diminuer la pression qu’elle ressent.

Un mental de championne : la clé de la réussite

L’anxiété de performance en sport n’est pas une fatalité. Personne ne joue réellement sa vie au beach volley! Avec un mental fort et une bonne préparation, ta fille peut non seulement mieux gérer la pression, mais aussi améliorer ses performances. Aidons-la à retrouver le plaisir sur le terrain. Tu peux aussi voir l’article pour l’aider sur la confiance en soi.

Finalement, voici un petit résumé concret pour ta fille!
À bientôt !

Coach Mel

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