SPORT ET IMAGE CORPORELLE : Comment aider les ados à se sentir bien dans leur peau
Quand l’image corporelle impacte le sport
Ah, l’adolescence… cette période pleine de changements où l’image corporelle peut vite devenir un sujet sensible, surtout pour les filles. En tant que coach de volleyball de plage, je vois souvent mes jeunes athlètes traverser ces moments de doute : “Mon corps est-il normal ?”, “Et si je n’étais pas assez bien pour jouer ?” Mais, devinez quoi ? Le sport peut être une superbe réponse à ces questions !
Avec un peu de soutien et beaucoup de bienveillance, le volleyball devient un outil incroyable pour transformer les doutes en confiance. Voici comment je m’y prends avec mes joueuses.
Créer un espace où toutes se sentent bienvenues
Aimer son corps, c’est comme apprendre un nouveau geste technique : ça prend du temps, de la pratique et une bonne dose de patience. Dans mes entraînements, je fais mon possible pour que chaque fille se sente à l’aise et valorisée, peu importe son parcours ou son apparence.
1. Parler ouvertement des changements corporels
L’adolescence, c’est une période où le corps change beaucoup. Et ces transformations, bien qu’impressionnantes, sont complètement normales. Pour aider mes joueuses, je mets un point d’honneur à dédramatiser le sujet.
Ce que je fais concrètement :
- Je parle des changements corporels comme quelque chose de naturel, presque comme une “mise à jour” du corps !
- Je partage des anecdotes (parfois drôles) sur mes propres expériences en tant qu’athlète.
- Je mets l’emphase sur une bonne nutrition pour devenir puissantes et performantes (souvent, les filles ne mangent pas assez!)
- J’organise des moments d’échange en groupe, où les filles peuvent parler librement et réaliser qu’elles ne sont pas seules dans leurs questionnements.
2. Être à l’écoute (vraiment!)
Certaines filles aiment parler de leurs doutes, d’autres préfèrent se renfermer. Je garde toujours un œil ouvert pour repérer les signes, comme une baisse de moral ou un refus de participer aux exercices.
Mes petites astuces :
- Je fais savoir que je suis là, toujours prête à écouter. Pas de jugement, juste une oreille attentive.
- J’organise des moments individuels si je sens qu’une joueuse a besoin de parler.
- Je valide leurs émotions : c’est OK d’avoir des hauts et des bas. Mon rôle, c’est de leur montrer qu’elles ne sont jamais seules.
3. Proposer des alternatives
Le volleyball de plage, avec ses uniformes ajustés, peut mettre certaines joueuses mal à l’aise. Pour moi, le plus important, c’est qu’elles se sentent bien, peu importe ce qu’elles portent.
Ce que je mets en place :
- Je laisse les filles choisir leur tenue : short long, leggings, t-shirt… peu importe tant qu’elles sont confortables.
- Je partage des idées d’athlètes qui jouent au top niveau avec des styles variés.
- Je mets moi-même des tenues différentes à chaque entraînement pour aussi montrer l’exemple.
- Je conçois des entraînements où l’objectif est de s’amuser, de bouger et de célébrer chaque petite victoire.
Un petit mot pour mes joueuses
À vous, mes athlètes : sachez que votre corps est votre meilleur allié. Il vous permet de plonger, de courir, de sauter… et surtout, de vous dépasser. Apprendre à l’aimer, c’est comme perfectionner un service flottant : ça demande un peu de temps, mais les résultats en valent tellement la peine.
Et pour nous, les coachs et parents
En tant qu’adultes, nous avons un rôle super important à jouer. En créant un environnement accueillant et bienveillant, nous pouvons aider nos jeunes filles à rester actives, confiantes et prêtes à conquérir le monde.